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dimanche, juin 29, 2025

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Usman après la victoire : Que ceux qui doutent de mes genoux montent dans la cage

À Atlanta, ce n’était pas seulement un combat. C’était une réponse. Une réponse portée par les poings, la sueur et la maîtrise d’un vétéran déterminé à prouver que son nom a encore du poids dans la division des -77 kg de l’UFC.

Face à Joaquin Buckley, invaincu dans cette catégorie, Kamaru Usman n’avait pas le luxe de l’erreur. Trois défaites consécutives, un silence médiatique prolongé et des doutes croissants sur sa condition physique : le « cauchemar nigérian » jouait gros. Mais au lieu de fuir, il a choisi d’affronter. Avec lucidité, avec calme, et surtout avec un message clair : il est toujours là.

Durant cinq rounds, Usman a imposé sa domination. Solide au sol, précis dans ses transitions, il a étouffé les initiatives de Buckley. Au terme du combat, la décision unanime est venue sceller une victoire sans appel.

Mais c’est après la cloche que l’essentiel a été dit. « À tous ceux qui parlent de mes genoux en ligne… taisez-vous », a-t-il lâché. Une déclaration cinglante, qui sonne comme un avertissement à ceux qui l’avaient déjà rangé dans la catégorie des combattants finis.

À 38 ans, Kamaru Usman n’a peut-être plus la même explosivité qu’à ses débuts. Mais il conserve ce que beaucoup de jeunes n’ont pas encore acquis : l’intelligence du combat, le sens du timing, et cette résilience propre aux champions.

Ce retour, au-delà du simple résultat, relance une question : le Nigeria peut-il encore rêver d’un second titre pour son champion ? Et plus largement, l’Afrique peut-elle continuer à imposer ses figures dans l’élite du MMA mondial ? La réponse, du moins pour ce soir-là à Atlanta, est un « oui » retentissant.

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