Au Wells Fargo Arena à Des Moines, alors que le public attendait avec impatience l’ascension fulgurante de Bo Nickal, la réalité s’est imposée sous la forme d’un Néerlandais silencieux, Reinier de Ridder, qui a transformé le rêve américain en cauchemar dès le second round.
Ce qui s’est passé à l’UFC Des Moines n’était pas seulement une victoire sportive. C’était une correction violente de l’idée qu’un palmarès sans défaite signifie forcément qu’on est prêt pour l’élite. Bo Nickal, avec son background en lutte universitaire et une fiche de 7-0, était vu par certains comme « la prochaine grande chose ». Mais il a été confronté à un adversaire qui sait comment écrire la fin des contes de fée.
Round 1 : Qui impose le rythme ?
Le premier round fut une phase d’observation. De Ridder tenta plusieurs amenées au sol, misant sur sa supériorité en grappling, tandis que Nickal tenta de garder la distance avec des frappes rapides.
Mais ces échanges ont révélé une vérité importante : Bo Nickal n’est pas à l’aise sous pression.
Round 2 : Sous les genoux de la vérité
Le deuxième round bascula rapidement. Au centre de la cage, de Ridder monta en intensité, plaçant des coups de genou dévastateurs au corps. Bo tenta de résister, mais en vain.
Au sol, un coup de genou parfaitement placé dans l’abdomen fit la différence. L’arbitre n’a pas hésité : le combat devait s’arrêter là.
Bo Nickal perd… mais est-il vraiment tombé ?
Ce combat a aussi posé une question : Avons-nous trop surestimé Bo Nickal ? Ou est-ce que de Ridder est tout simplement un stratège de l’ombre qu’on a sous-estimé ?
Appel à Sean Strickland : Le défi est lancé
Après le combat, de Ridder n’a pas perdu de temps et a lancé une provocation :
« J’ai passé tellement de temps aux États-Unis que je me suis demandé si j’étais encore Hollandais… Je vous présente maintenant le meilleur lutteur américain : Sean Strickland, c’est à toi ! »
C’est plus qu’un défi. C’est une candidature officielle au sommet.
Conclusion : De Ridder n’est pas un invité. Il est là pour rester.
Cette soirée n’était pas une simple page d’UFC. C’était peut-être le début d’un changement de hiérarchie dans la catégorie des poids moyens.