Le 23 août, la salle Rotterdam Ahoy aux Pays-Bas accueillera la deuxième phase du tournoi « Last Man Standing » des poids lourds, dans le cadre de GLORY 103. Cet événement, désormais incontournable, suscite un engouement mondial qui dépasse les cercles habituels du kickboxing. Depuis son lancement, la compétition s’est imposée comme l’un des moments les plus suivis et spectaculaires des sports de combat, mêlant suspense, surprises, et émergence de nouveaux talents.
Des personnalités telles que Dwayne « The Rock » Johnson, Snoop Dogg ou Anthony Joshua ont salué ce format, preuve de son impact croissant. Le tournoi offre un nouveau souffle à la catégorie reine, et propose une narration où chaque victoire construit une légende.
L’édition précédente a vu briller des noms comme Tarik Osaro, Anis Bouzid, Nico « Le Séducteur » Horta, ou encore Mory Kromah. Cette fois-ci, de nouveaux visages s’avancent pour tenter d’écrire leur propre chapitre.
Parmi les participants confirmés, on retrouve le Néerlandais Levi Rigters (19 victoires, 3 défaites), de retour après une longue absence depuis « Collision 7 ». Sa réapparition soulève des interrogations sur sa forme actuelle et sa capacité à rivaliser à nouveau au plus haut niveau.
Le Marocain Nabil Khachab (29 victoires, 6 défaites, 1 nul) portera les espoirs d’un public arabe avide de revoir l’un des siens briller après l’épopée d’Osaro. Sa présence symbolise un possible renouveau maghrébin dans la scène poids lourds.
Le Roumain Ionut Iancu et le Serbe Rade Opacic viendront compléter ce tableau relevé. Ces deux figures de l’Europe de l’Est incarnent un courant physique et agressif qui pourrait bien redistribuer les cartes au sommet de la catégorie.
Mais au-delà des noms, plusieurs questions restent ouvertes : ce tournoi consacre-t-il un nouveau style de combat chez les poids lourds ? Constitue-t-il une alternative plus moderne à la sélection traditionnelle des champions ? Et quelles conséquences ces dynamiques auront-elles sur la scène mondiale du kickboxing ?
« Last Man Standing » ne teste pas seulement la force physique, mais aussi la stratégie, l’endurance mentale et la capacité d’adaptation. Celui qui triomphera sera plus qu’un puncheur : il devra être un compétiteur complet.
La salle Ahoy pourrait bien devenir, une fois encore, le théâtre d’une soirée historique pour les amateurs de kickboxing.
