Francis Ngannou a toujours affirmé vouloir rendre ce qu’il a reçu du Cameroun et de l’Afrique après les avoir quittés pour réaliser ses rêves de combat. De retour au milieu du mois d’août dans son pays natal pour travailler au développement des arts martiaux mixtes au Cameroun par le biais de la Professional Fighters League (PFL), Ngannou a suscité des controverses sur ses véritables motivations.
Développement des arts martiaux mixtes au Cameroun
Francis Ngannou a parcouru un long chemin de son village natal de Bati au Cameroun jusqu’aux plus grandes scènes de la boxe et des arts martiaux mixtes dans le monde. Son cœur est resté en Afrique, où il retourne régulièrement pour visiter le club de football de son lieu de naissance qui lui a donné une seconde chance dans la vie grâce à sa fondation, ou pour examiner la salle d’arts martiaux mixtes qu’il a créée sur place.
Collaboration avec la PFL et sa revanche contre l’UFC
Le contrat de Ngannou avec la PFL et ses fréquents voyages en Arabie Saoudite ont soulevé des doutes sur ses intentions. Bien qu’il prétende travailler au développement des arts martiaux mixtes en Afrique, il semble y avoir d’autres dimensions à ses actions. Les profondes divergences entre lui et l’UFC après son départ pourraient être une motivation clé derrière son engagement avec la PFL et ses collaborations avec d’autres entités en dehors de l’UFC.
Manque de coopération avec les initiatives africaines
Si les intentions de Ngannou étaient sincères dans le développement des arts martiaux mixtes en Afrique, on s’attendrait à ce qu’il collabore avec des projets existants tels que le projet marocain-africain présenté par le journaliste et expert en jiu-jitsu brésilien et arts martiaux mixtes, Jamal El Soussi, directeur général de la Moroccan African Fighting Championships (MAFC). Ce projet vise à découvrir et développer les talents en Afrique. Cependant, Ngannou a préféré se concentrer sur ses propres initiatives, soulevant des questions sur ses véritables motivations.
Analyse et impact
Il semble que Ngannou utilise sa position et son influence comme moyen de revanche contre l’UFC plutôt que de se concentrer pleinement sur le développement des arts martiaux mixtes en Afrique. Ce comportement pourrait affecter sa perception et son évaluation par le public et les experts du domaine.
Conclusion
Le rôle de Ngannou dans le développement des arts martiaux mixtes en Afrique reste en question. Malgré ses contributions, ses antécédents et ses intentions peuvent ternir son image de symbole inspirant. La coopération avec les initiatives locales pourrait renforcer sa position et prouver la sincérité de ses intentions, ouvrant la voie à un avenir meilleur pour les arts martiaux mixtes en Afrique.