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dimanche, juin 29, 2025

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Kamaru Usman : Quand la bête se réveille de son sommeil

Le retour de Kamaru Usman à l’UFC Atlanta n’était pas simplement une réapparition dans l’octogone, mais une reconquête de lui-même. Le combattant qui a dominé la catégorie des welters pendant des années avait disparu dans le brouillard des défaites, le silence médiatique, et la perte du feu sacré. Ce soir-là, il a décidé de ne plus reculer.

Face à Joaquin Buckley, l’enjeu dépassait les classements. C’était un combat contre l’oubli. Un test pour savoir si « The Nigerian Nightmare » pouvait encore imposer son rythme dans une division qui évolue sans attendre.

Dès le premier round, le ton est donné. Usman avance, impose, écrase la distance, amène Buckley au sol. Ce n’est pas une question de domination physique uniquement — c’est une affirmation mentale : je suis toujours là.

Le scénario se répète au fil des rounds. Dans le deuxième, puis le troisième, Usman ne laisse aucun espace. Buckley tente quelques combinaisons, particulièrement dans la troisième reprise, mais chaque éclair de résistance est brutalement éteint. L’ancien champion ne cherche pas le chaos, il cherche à éteindre l’élan même de son adversaire.

Les quatrième et cinquième rounds prolongent cette logique. Buckley résiste, espère, mais Usman contrôle, scelle, asphyxie. Rien ne change. La décision est limpide : victoire unanime (49-46, 49-46, 48-47).

Mais au-delà du résultat, c’est une vérité plus profonde qui se dessine : Usman ne revient pas pour un dernier tour. Il revient parce qu’il refuse que l’histoire le quitte sans le regarder dans les yeux.

La question est désormais ouverte : est-ce le début d’une nouvelle conquête ? Ou le rugissement d’un lion qui refuse de s’effacer ?

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