Un coup de tonnerre dans la catégorie des poids moyens de l’UFC : Nassourdine Imavov, combattant français d’origine daghestanaise, est écarté de la course au titre… non pas à cause d’une défaite dans la cage, mais à cause d’un refus inattendu d’un combat crucial. A-t-il saboté ses propres chances ?
D’un parcours royal vers le sommet… à une impasse brutale
Depuis ses débuts fracassants et son ascension rapide, Imavov semblait destiné à régner sur la catégorie. Sa victoire par KO au deuxième round contre l’icône Israel Adesanya n’avait fait que renforcer cette image. Pourtant, au lieu d’un combat pour le titre, c’est l’incertitude qui règne.
Caio Borralho attaque : « Il a refusé de m’affronter… et il sera puni »
Lors d’une interview avec Full Send MMA, le Brésilien Caio Borralho balance :
« J’ai entendu à New York que l’UFC proposait un combat contre Imavov. J’ai accepté tout de suite… mais lui a refusé ».
« Puis l’UFC m’a dit : s’il refuse, tu passeras devant. Et là, subitement, il a dit : d’accord, j’accepte. »
Mais Caio ne s’est pas arrêté là. Il a directement remis en cause l’identité et l’honneur de son rival.
« Tu n’es pas un vrai Daghestanais… le Daghestan a honte de toi »
Dans une attaque frontale, Borralho lâche :
« On m’a dit qu’il était Daghestanais ? Les vrais hommes du Daghestan aiment se battre, ils vivent la rue et la dureté. Lui ? C’est une mauviette. Le Daghestan a honte de lui. »
Des propos qui risquent de provoquer une réponse musclée du clan Imavov, et qui donnent à cette histoire une dimension plus identitaire que sportive.
Quelle décision pour l’UFC ? La fin du rêve pour Imavov ?
L’UFC est désormais confrontée à un dilemme : sanctionner Imavov pour son refus, ou lui offrir une autre chance de prouver sa valeur ? Quoi qu’il en soit, son nom est sur toutes les lèvres… dans l’octogone et en dehors.
